L'indispensable vitamine C (acide ascorbique)
Photo : la vitamine C agrandie au microscope
Les propriétés de la vitamine C – acide ascorbique – Etude scientifique Nov. 2017
La vitamine C est un micronutriment essentiel pour les humains, avec des fonctions pléiotropes liées à sa capacité à donner des électrons.
C’est un puissant antioxydant et un cofacteur pour une famille d’enzymes biosynthétiques et régulatrices de gènes.
La vitamine C contribue à la défense immunitaire en soutenant diverses fonctions cellulaires du système immunitaire inné et adaptatif.
Elle soutient la fonction de barrière épithéliale contre les pathogènes et favorise l’activité de piégeage des oxydants de la peau, protégeant ainsi potentiellement contre le stress oxydatif environnemental.
Cette vitamine s’accumule dans les cellules phagocytaires, telles que les neutrophiles, et peut améliorer la chimiotaxie, la phagocytose, la génération d’espèces réactives de l’oxygène et finalement la destruction microbienne.
Il est également nécessaire pour l’apoptose et la clairance des neutrophiles épuisés des sites d’infection par les macrophages, diminuant ainsi la nécrose / NETose et les dommages tissulaires potentiels.
Le rôle de la vitamine C dans les lymphocytes est moins clair, mais il a été démontré qu’il améliore la différenciation et la prolifération des cellules B et T, probablement en raison de ses effets de régulation des gènes.
La carence en vitamine C entraîne une altération de l’immunité et une plus grande sensibilité aux infections.
À leur tour, les infections ont un impact significatif sur les niveaux de vitamine C en raison de l’augmentation de l’inflammation et des besoins métaboliques.
De plus, la supplémentation en vitamine C semble être à même de prévenir et de traiter les infections respiratoires et systémiques.
La prévention prophylactique de l’infection nécessite des apports en vitamine C alimentaires qui fournissent des taux plasmatiques au moins adéquats, voire saturés (c’est-à-dire 100-200 mg / jour), qui optimisent les niveaux cellulaires et tissulaires.
Balz Frei, professeur de biochimie et de biophysique et directeur de l’Institut Linus Pauling à l’université de l’Oregon est considéré comme le meilleur spécialiste mondial de la vitamine C.Il a notamment reçu le Prix de médecine préventive décerné par l’American College for Advancement in Medicine.Selon lui, les besoins en vitamine C sont sous-évalués et les suppléments sont sans danger.(source : LaNutrition.fr )
LaNutrition.fr : Pour être en bonne santé, avons-nous besoin de 50 à 120 mg maximum de vitamine C par jour comme l’affirment un médecin et un pharmacien français dans un livre récent ?
Dr Balz Frei : Les travaux de Mark Levine aux Instituts nationaux de la santé (NIH) chez de jeunes femmes non fumeuses en bonne santé ont montré qu’il faut apporter au moins 400 mg de vitamine C par jour pour assurer un niveau optimal de cette vitamine dans le plasma et les cellules circulantes. Il faut noter que les études qui répondent à la question de savoir de combien de vitamine C on a idéalement besoin n’ont été conduites que chez des non fumeurs jeunes et en bonne santé. De telles études de pharmacocinétique coûtent très cher car il faut garder longtemps les volontaires à l’hôpital. On provoque chez eux des déficits en vitamine C, puis on leur donne des doses multiples pour déterminer celles qui maximisent les niveaux plasmatiques. Les personnes plus âgées, les personnes stressées, les fumeurs, etc. ont vraisemblablement besoin de plus de vitamine C pour maintenir des taux plasmatiques et cellulaires normaux. L’Institut Linus Pauling recommande de consommer au moins 400 mg de vitamine C par jour.
Conseillez-vous pour cela de prendre des suppléments de vitamine C ?
Pour être sûr de se conformer aux recommandations de l’Institut, nous recommandons à la population de consommer chaque jour des fruits et légumes et de prendre en plus deux doses séparées de 250 mg de vitamine C, l’une le matin, l’autre le soir.
Mais la vitamine C apportée par les aliments n’est-elle pas différente de la vitamine C des compléments alimentaires ?
L’acide L-ascorbique naturel et de synthèse sont chimiquement identiques, et il n’y a pas de différences connues dans leur activité biologique. Au moins deux études chez l’homme ont cherché à savoir si la biodisponibilité de la vitamine C alimentaire diffère de celle de la vitamine C de synthèse, et aucune différence clinique n’a été observée. Les fruits et légumes riches en vitamine C contiennent un grand nombre d’autres composés favorables à la santé, comme d’autres vitamines et substances phytochimiques. Les études d’observation qui associent la consommation de ces aliments à des bénéfices pour la santé ne peuvent pas isoler les seuls effets de la vitamine C.
Que dites vous à ceux qui conseillent d’éviter de prendre plus que les apports conseillés soit 110 mg de vitamine C par jour ?
Comme je l’ai dit, le corps ne fait pas la distinction entre la vitamine C d’origine alimentaire et la vitamine C apportée par les compléments alimentaires. C’est toujours de l’acide L-ascorbique. Si vous suivez les recommandations officielles en faveur de 5 fruits et légumes par jour, vous vous procurerez environ 200 mg de vitamine C. Donc si la vitamine C était dangereuse lorsqu’on en consomme plus de 100 mg par jour, il faudrait non seulement arrêter de prendre des compléments alimentaires mais aussi arrêter de manger des fruits et légumes riches en vitamine C – une recommandation absurde !
A la dose de 500 mg par jour, la vitamine C fait-elle vieillir prématurément, comme le prétend une étude ?
Non. Une étude avait assuré que les suppléments de vitamine C accélèrent l’athérosclérose dans l’artère carotide. Cette étude n’a été ni évaluée par un comité de scientifiques, ni même jamais publiée. C’était un simple résumé posté dans un congrès de mars 2000, en contradiction avec des études bien plus importantes et plus sérieuses publiées dans des journaux à comité de lecture qui montrent au contraire que plus on consomme de vitamine C, moins les parois de l’artère carotide sont épaisses. Une petite étude isolée, mal contrôlée et non évaluée par des scientifiques ne peut pas à elle seule remettre en cause les preuves de l’intérêt de la vitamine C pour les artères.
Certains nutritionnistes assurent que la vitamine C à dose élevée a des effets pro-oxydants. Qu’en est-il ?
Les travaux que nous avons menés, et ceux conduits par d’autres équipes n’ont pas trouvé que la vitamine C a des effets pro-oxydants. Une étude publiée dans Nature il y a quelques années suggérait que la vitamine C endommage l’ADN. Ces résultats n’ont pu être reproduits par d’autres chercheurs ; une étude très soigneusement conduite par l’un des auteurs de l’étude originale a essayé d’y parvenir, mais sans succès. Une autre étude a montré que même à la dose de 2000 mg par jour la vitamine C n’endommage pas l’ADN. On sait aujourd’hui que l’étude de Nature était sérieusement biaisée : les dommages relevés ont été vraisemblablement provoqués par la préparation des analyses et n’existaient pas dans les échantillons originaux prélevés chez les patients. Dans le même registre, il y a eu aussi en 2001 une étude publiée dans Science qui suggérait que la vitamine C réagit avec des produits de l’oxydation des graisses. De nouveau, il s’agissait d’une étude dans un tube à essai qui, si elle a révélé quelques facettes inhabituelles de la chimie de la vitamine C, ne nous dit rien de la pertinence de ces observations pour la situation in vivo. D’autant que les doses d’hydroperoxydes utilisées dans cette étude - 400 µM – excèdent largement les concentrations observées dans le corps. Nous n’en avons pas plus de 10 à 40 nM, soit 10 000 fois moins que ce qui a été utilisé dans l’expérience rapportée dans Science. En fait, je peux prédire qu’un individu qui aurait 400 µM de peroxydes lipidiques dans le sang ou les tissus mourrait instantanément avant même d’observer quoi que ce soit avec sa vitamine C ! En réalité, nous disposons d’un nombre de preuves considérables, épidémiologiques, cliniques, expérimentales, montrant que la vitamine C est bénéfique et qu’elle n’a pas d’effets indésirables.
De nombreux médecins déconseillent aux patients cancéreux de prendre de la vitamine C. Selon eux, les cellules cancéreuses pourraient utiliser la vitamine C pour se protéger des médicaments de chimiothérapie. Qu’en dites-vous ?
Sur la base des preuves fournies à ce jour par les études chez l’homme et les études scientifiques, la relation entre vitamine C et chimiothérapie est au contraire très prometteuse en termes d’augmentation de la survie et de la diminution des effets secondaires des médicaments, mais cela relève encore de la spéculation. Pour répondre à cette question, nous avons besoin d’études cliniques importantes et bien conçues évaluant les effets de suppléments de vitamine C ou d’antioxydants avec la chimiothérapie.
Comment expliquer que des messages sensationnalistes apparaissent régulièrement dans les médias sur les soi-disant dangers de la vitamine C ?
Ces déclarations sensationnalistes négligent de replacer des résultats isolés et marginaux dans leur contexte. Il existe une quantité réellement considérable de preuves solides montrant que la vitamine C exerce de nombreux effets favorables à la santé. Les aliments riches en vitamine C non seulement abaissent le risque de cancer, mais aussi celui de maladie cardiovasculaire, d’accident vasculaire cérébral, de cataracte et de bien d’autres maladies. En conséquence, plus vous mangerez de fruits et de légumes, mieux vous vous porterez. Si vous choisissez de prendre des suppléments de vitamine C, continuez ainsi, car les preuves scientifiques indiquent que vous vous ferez beaucoup de bien et certainement aucun mal !
Vous-même prenez-vous des suppléments ?
Je prends chaque jour un supplément minéro-vitaminique apportant les apports conseillés pour la plupart des vitamines et des minéraux. Je prends en plus 400 mg d’acide lipoïque, 1000 mg d’acétyl-L-carnitine, 500 mg de vitamine C, 2500 UI de vitamine D et 1000 mg d’huile de poisson. Je suis aussi un régime alimentaire sain, sans viande rouge, je fais de l’exercice régulièrement et je me maintiens à mon poids de forme.
Le remède miracle : la vitamine C (acide ascorbique)
"À l'avenir, la vitamine C devra être vendue comme de la farine. Chaque magasin devrait en avoir par kilos." - Albert Szentgyörgyi
Vous pouvez entendre beaucoup de choses sur les bienfaits de la vitamine C (également connue sous le nom d'acide ascorbique), mais beaucoup ne savent pas ce que cette cure miracle peut faire. Parce que la vitamine C peut vraiment faire des merveilles. Dans cet article, nous allons essayer d'expliquer brièvement pourquoi la vitamine C est importante et ses bienfaits. Eh bien, parlons-en.
Commençons par la partie la plus intéressante, qui doit être prise au sérieux. La plupart des vertébrés (à l'exception des primates, des chauves-souris et des humains) sont capables de produire la quantité de vitamine C dont ils ont besoin pour leur corps. Par exemple, des plus petits chiens aux cochons aux oiseaux. Par conséquent, ils ont une vie très simple, car ils n'ont pas à prêter attention à l'apport en vitamine c, c'est pourquoi les animaux tombent moins souvent malades que les humains.
Pourquoi les gens sont-ils malades?
Parce qu'ils ne prennent pas assez de vitamine C ! Dans l'exemple ci-dessus, alors nous pouvons dire que les animaux ne tombent pas malades. Eh bien, mais combien en faut-il ? Si nous regardons la quantité de vitamine C que nous produisons, nous concluons qu'une personne de 68 kg doit prendre 12 000 ou 12 000 mg de vitamine C par jour. Il est intéressant, mais plutôt déprimant, que les autorités fixent la dose recommandée requise à 60 mg. Soit dit en passant, une science alternative raisonnable suggère 3 à 15 grammes par jour aux humains, donc 3000 à 15000 mg sont nécessaires pour rendre notre corps résistant aux maladies.
Si vous comptez, il devient vite évident qu'il est presque impossible de prendre cette quantité de nourriture (par exemple des fruits), il est donc nécessaire de prendre un complément.
Effet de guérison et de préservation de la santé de la vitamine C
La vitamine C, ou acide ascorbique, est l'antioxydant hydrosoluble (soluble dans l’eau) le plus important. Chaque tissu, cellule a besoin à la fois de ses fonctions intracellulaires et extracellulaires. L'une de ses propriétés les plus importantes, qui est vraie de tous les antioxydants, est qu'elle se lie aux radicaux libres, dont la prolifération entraîne toujours des maladies.
Photo 2 : la vitamine C agrandie au microscope
La vitamine C guérit toutes les maladies!
C'est exactement ça. Notre corps en a autant besoin que de l'eau. Si la quantité dans notre corps tombe en dessous d'un certain niveau, nous mourons. Nous n'en entendons pas parler car la plupart des aliments contiennent de l'acide ascorbique et nous prenons également certaines quantités dans l'alimentation (fruits, légumes). Bien sûr, c'est loin d'être le niveau recommandé, cela sert simplement à survivre.
Important: vous devez en consommer quotidiennement car votre corps ne stocke pas la vitamine c mais l'utilise immédiatement (selon vos besoins), donc un apport régulier est justifié.
Inconvénients et dangers de la vitamine C
C'est le point où vous ne savez pas vraiment faire quoi écrire. Inconvénient? Pas vraiment d’inconvénients connus. Beaucoup de gens disent que cela provoque des calculs rénaux, c'est juste une peur. Les femmes enceintes ou allaitantes doivent également poser la question à leur médecin sur l'apport en vitamine C. Soit dit en passant, il y a une certaine quantité qui peut provoquer de la diarrhée, mais cela dépend de l'individu et ce n'est pas nocif et il n'y a aucun risque de surdosage, notre corps rejette l'excès. Chacun peut définir le niveau qui lui convient.
Si c'est bon et pas dangereux, pourquoi ne pas en faire la publicité?
Parce que si tout le monde était en bonne santé, on n’aurait pas besoin de médicaments!
Histoire: Merci Albert Szentgyörgyi
Nous écrivons en 1937 lorsque 2 grands savants doivent être mentionnés. L'un était Walter Haworth, qui a inventé lui-même la molécule et a reçu le prix Nobel de chimie, et l'autre était Albert Albert Szentgyörgyi, qui a reçu le prix Nobel de médecine pour ses recherches sur la vitamine C.
Celui que s'est remis d'une pneumonie à 84 ans, ce qui n'est pas le cas dans 99% des cas. Le secret est simple: augmenter la quantité quotidienne de 1 g à 8 g était le seul moyen de guérir du syndrome mortel des personnes âgées. Nous lui devons tout ce que nous savons sur la vitamine C aujourd'hui.
Sur cette base, vous savez maintenant qu'il est important de prendre de la vitamine C!Partagez sur les réseaux sociaux
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