Ils défendent bien leurs intérêts, les bougres !!!
Après guerre, il fallait bien recycler les usines : le nitrate d’ammonium est maintenant utilisé dans l'agriculture !!! Claude Bourguigon l'explique fort bien dans ses vidéos :
https://www.vitalideal.com/article-125952-appauvrissement-des-sols.html
Mardi 4 août, deux gigantesques explosions ravageaient le port ainsi qu’une partie de la ville de Beyrouth, la capitale du Liban, faisant plus de 100 morts et des milliers de blessés.
Selon le gouvernement libanais, ce serait un stock de 2 500 tonnes de nitrate d’ammonium entreposé là depuis plusieurs années, qui serait à l’origine du drame.
Ce composé chimique, souvent utilisé dans la fabrication d’engrais et déjà pointé du doigt lors du dramatique accident de l’usine AZF de Toulouse, qui avait coûté la vie à 31 personnes en 2001, est notamment produit en Seine-et-Marne.
En effet, situé en face de la raffinerie Total, l’usine Borealis de Grandpuits-Bailly-Carrois, site classé Seveso seuil haut (sites industriels présentant des risques d’accidents majeurs), en produit chaque année quelque 68 000 tonnes ! (oui, 68 000 tonnes rien que dans cette usine de la mort !).
L’UNIFA (Union des industries de la fertilisation), qui regroupe une quarantaine d’entreprises produisant des fertilisants minéraux, organo-minéraux et organiques en France, dont Borealis, qui de son côté n’a pas souhaité s’exprimer à ce sujet.
L’organisation professionnelle assure ainsi que l’Etat fait son maximum pour éviter les incidents :
La réglementation française sur le nitrate d’ammonium, comme sur l’ammonitrate, est particulièrement stricte. Elle vise à limiter les risques et protéger les français (!!! en plus de nous empoisonner...)
Et, outre les mesures mises en place par le gouvernement, l’UNIFA affirme que les entreprises elles-mêmes font de la sécurité autour du nitrate d’ammonium une priorité.
« Nos industriels qui utilisent du nitrate d’ammonium accordent une grande importance à la sécurité de leurs sites industriels. Ils n’utilisent cette matière que dans des sites hautement réglementés et contrôlés, classés Seveso seuil haut. Nos industriels respectent strictement la réglementation imposée en matière de stockage et de transport de cette matière première ».
Si le danger serait moindre lorsque le composé chimique est transformé en engrais, cela n’empêche pas les industriels de toujours manipuler ce produit avec la plus grande prudence.
« Une fois transformé en ammonitrate, il s’agit d’une matière plus stable qui doit pour autant respecter également une réglementation stricte en matière de transport et de stockage. Notre industrie respecte scrupuleusement cette réglementation, tout comme les distributeurs agricoles qui sont régulièrement sensibilisés par les industriels comme par l’administration française », indique l’UNIFA, avant de conclure par un message aux victimes des explosions de Beyrouth :
L’industrie française de la nutrition des plantes [ils osent s'appeler ainsi ! = en fait : l'agriculture chimique qui nous empoisonne depuis les années 1950] a appris avec beaucoup d’émotion les événements tragiques qui ont touché Beyrouth. Toutes nos pensées accompagnent les victimes et les proches des victimes dans cette épreuve.
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