Les régimes riches en aliments ultra-transformés peuvent être nocifs pour toutes les parties du corps, selon une étude majeure.

Manger beaucoup d'aliments tels que des plats préparés, des céréales sucrées et du pain produit en masse est lié à un risque accru de 32 problèmes de santé, dont le cancer , le diabète de type 2 et les troubles de santé mentale.

Souvent riche en graisses, en sel et en sucre et pauvre en vitamines et en fibres, les chercheurs ont trouvé des preuves « convaincantes » qu'une consommation plus élevée était associée à un risque 50 % plus élevé de mourir d'une crise cardiaque ou d'un accident vasculaire cérébral.

Dans la plus grande analyse de données à ce jour portant sur 10 millions de personnes, les chercheurs ont découvert que ceux qui mangeaient le plus avaient un risque accru de 40 à 66 pour cent de mourir d'une maladie cardiaque. 

Ils étaient également beaucoup plus susceptibles de recevoir un diagnostic d’obésité, de maladies pulmonaires et de problèmes de sommeil.

En le comparant au tabac, ils ont déclaré que « les politiques et actions publiques sont essentielles » pour réduire la consommation et ont appelé les responsables de la santé publique à élaborer de toute urgence des lignes directrices et des « meilleures pratiques » pour les aliments ultra-transformés.

Dans un éditorial lié, ils suggèrent que les aliments sont clairement étiquetés lorsqu'ils sont « ultra-transformés ».

Les UPF font référence à des articles qui contiennent des ingrédients que les gens n’ajouteraient généralement pas lorsqu’ils cuisinaient des plats faits maison.

Ces ajouts peuvent inclure des produits chimiques, des colorants, des édulcorants et des conservateurs qui prolongent la durée de conservation.

Des restrictions devraient être imposées à la publicité et aux ventes « interdites dans ou à proximité des écoles et des hôpitaux », disent-ils.

Les gouvernements doivent adopter des directives alimentaires nationales recommandant des variétés d’aliments peu transformés, disent-ils, tout en prenant des mesures pour rendre les repas fraîchement préparés moins chers et plus accessibles à tous.

Le Royaume-Uni est le pire pays d'Europe en matière de consommation d'aliments ultra-transformés, représentant environ 57 % de l'alimentation nationale.

On pense qu’ils sont l’un des principaux facteurs d’obésité, qui coûte au NHS environ 6,5 milliards de livres sterling par an.

Contenant souvent des colorants, des émulsifiants, des arômes et d'autres additifs, ils sont généralement soumis à de multiples processus industriels qui, selon les recherches, dégradent la structure physique des aliments, les rendant ainsi rapidement absorbés.

Cela augmente à son tour la glycémie, réduit la satiété et endommage le microbiome – la communauté de bactéries « amicales » qui vivent en nous et dont nous dépendons pour notre bonne santé.

Les additifs alimentaires comme les édulcorants non nutritifs, les amidons modifiés, les gommes et les émulsifiants semblent également affecter le microbiome, les niveaux d'inflammation intestinale et les réponses métaboliques aux aliments, ce qui peut également augmenter le risque de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral.

Une étude générale menée par des universitaires australiens a analysé 14 articles de synthèse publiés au cours des trois dernières années qui associaient la consommation à de mauvais résultats pour la santé.

Les preuves ont été classées comme convaincantes, hautement suggestives, suggestives, faibles ou inexistantes.

https://www.dailymail.co.uk/health/article-13135781/processed-foods-cigarettes-expert-cancer-heart-lung-disease.html